D?aprËs Merleau-Ponty, le psychologisme, le sociologisme et l?historicisme, qui dÈcrivent la cons-cience humaine comme Ètant ´ conditionnÈe ª seraient incompatibles avec toute prÈtention ‡ la connaissance. Cependant, la raison pour laquelle la connaissance requerrait un postulat d?autonomie de la conscience reste peu explorÈe au sein de la littÈrature spÈcialisÈe. Par consÈ-quent, nous essayons dans notre travail de sÈparer diffÈrents aspects du problËme sceptique qu?analyse Merleau-Ponty et montrer que le conditionnement de la pensÈe apparaÓt, successive-ment, associÈ au possible caractËre opaque des fondements de nos propres prises de position ; au possible caractËre ÈphÈmËre des objets de la connaissance ; et, finalement, ‡ la possible relativitÈ de la connaissance ‡ notre pÈriode historique. En d?autres mots, nous verrons que l?argumentation de Merleau-Ponty, loin d?Ítre monolithique, fait appel ‡ trois solutions diffÈrentes en ce qui con-cerne la ´ crise ª de la connaissance et que, ‡ son tour, le problËme mÍme que celles-l‡ essaient de rÈsoudre est dÈcrit par le phÈnomÈnologue de trois maniËres diffÈrentes. L?on verra Ègalement que la position de Merleau-Ponty lui-mÍme, ‡ cette pÈriode, peut Ítre dÈcrite comme une position in-ternaliste et universaliste.